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Un programme de recherche et développement des énergies marines renouvelables en 2018-2020

Image d'un poisson ambitieux

Rédigé par Ameline

Je suis traductrice professionnelle depuis 2013 et gérante du site EnRJapon.com. Mes spécialités : la langue japonaise et les énergies renouvelables. Ma mission : accompagner les entreprises françaises des énergies renouvelables qui ont besoin de comprendre le japonais pour faire les bons choix.

L’Organisation japonaise pour le développement des énergies nouvelles et des technologies industrielles (NEDO) a lancé en 2018 un programme de recherche et développement (R&D) des énergies marines renouvelables, dans l’espoir de démontrer que ces technologies sont viables économiquement et fiables sur le long terme, notamment pour les îles japonaises isolées.

Le gouvernement japonais encourage la recherche et le développement des énergies marines renouvelables.

Comme le font très justement remarquer les responsables du projet, le Japon est littéralement encerclé par la mer. Résumons la situation en quelque chiffres :

  • environ 29 750 kilomètres de côtes (contre 4 850 kilomètres pour la France) 1 ;
  • plus de 6 800 îles ;
  • une zone économique exclusive de plus de 4,3 millions de kilomètres carrés (contre 10 millions de kilomètres carrés pour la France) 2.

Le Japon s’attaquait déjà à l’énergie houlomotrice dans les années 1980. Le secteur a toutefois perdu de la vitesse dans les années 2000. Depuis quelques années, le gouvernement s’intéresse de nouveau aux énergies marines renouvelables, notamment pour deux raisons. Premièrement, les problèmes posés par le dérèglement climatique incitent à une plus grande utilisation des énergies renouvelables. Deuxièmement, le Japon souhaite revitaliser la région du Tôhoku (nord-est du Japon).

En 2009, la NEDO a entamé une série de programmes de recherche sur le sujet. Nous vous présentons ici le dernier en date, intitulé [traduction] « Projet de R&D et de démonstration de la production d’électricité grâce aux énergies marines », qui vise notamment l’énergie houlomotrice, l’énergie hydrolienne, l’énergie marémotrice et l’énergie thermique de mers. Son budget : 480 millions de yens (environ 3,9 millions d’euros).

À la clé, l’autonomie énergétique des îles japonaises isolées.

La NEDO cherche des solutions technologiques pour assurer la faisabilité d’une exploitation à grande échelle des énergies marines. Elle espère ainsi satisfaire les attentes que le gouvernement japonais a énoncées dans plusieurs déclarations et plans successifs depuis 2013 :

  • viabilité économique ;
  • fiabilité et durabilité ;
  • répercussions raisonnables sur l’environnement.

En 2018, le gouvernement s’intéressait tout particulièrement à l’énergie houlomotrice et à l’énergie osmotique. Il encourageait par ailleurs les recherches contribuant à une baisse des coûts de production de l’électricité et à l’augmentation des rendements. Pour le Japon, les énergies marines représentent avant tout un moyen d’approvisionner en électricité ses îles isolées, pour les réhabiliter.

Attentive à ce qui se fait à l’étranger, la NEDO s’intéresse au Royaume-Uni, pour son fort potentiel pour les énergies houlomotrice et marémotrice. Elle a aussi le yeux tournés vers l’Europe et l’Amérique du Nord, pour leurs essais à grande échelle.

Aujourd’hui, avec la multiplication des recherches et des essais en conditions réelles, le Japon nourrit l’espoir d’une véritable industrialisation de la filière.

La NEDO a de grandes ambitions pour les énergies marines renouvelables en 2030.

Un poisson ambitieux
Les énergies marines passeront-elles à la vitesse supérieure au Japon en 2030 ?

Les objectifs concrets de l’étude consistent à démontrer, d’ici à la fin du programme en 2020, la faisabilité des énergies marines pour alimenter en électricité les îles japonaises isolées. Pour y parvenir, la NEDO espère apporter la preuve que ces énergies sont :

  • viables économiquement (coût de production de l’électricité de 40 yens [33 centimes d’euros]/kWh) ;
  • fiables à long terme (exploitation sur plus de 20 ans).

Si les résultats sont satisfaisants, la NEDO espère que certaines îles japonaises deviendront autosuffisantes en électricité à compter de 2030.

La NEDO n’en est pas à son premier programme de R&D dans cette filière.

L’Organisation a déjà réalisé une première étude sur le potentiel des énergies marines entre 2011 et 2017. Les résultats étaient très positifs et encourageants, d’où les espoirs d’une industrialisation dès 2030. Des fermes à grandes échelles étaient ainsi envisagées à l’horizon 2040.

Les programmes de R&D de la NEDO dédiés aux énergies marines renouvelables ont déjà fait parler d’eux en France. En 2014, par exemple, le site lenergeek.com annonçait un programme de R&D de l’Organisation dédié à l’exploitation des courants marins.

J’encourage vivement les professionnels des énergies marines à surveiller de près les résultats de ce nouveau programme de R&D, qui pourrait s’avérer bénéfique pour le développement de la filière. Le rapport définitif est prévu pour 2021.

Pour en savoir plus, contactez EnR Japon.

Vous aimeriez en savoir plus sur la NEDO, ses autres programmes de R&D ou ce programme en particulier ? Contactez EnR Japon pour une mission de recherche en japonais.

  1. Source : site GéoConfluences de l’École normale supérieure de Lyon[]
  2. Source : site de la Central Intelligence Agency des États-Unis[]

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